La plaque devait être exposée aux rayons lumineux pendant plusieurs heures et, en l'examinant sous l'incidence convenable, on apercevait les blancs du model représenté par une couche grisâtre de bitume oxydé tandis que les noirs étaient imprimés par l'argent bruni, mis à nu par le dissolvant ". Il baptise ce procédé héliographie. Le premier résultat satisfaisant fut une nature morte obtenue en 1826 avec " Paysage à Saint-Loup de Varenne ". Plus tard Niepce s'associe à Daguerre pour mettre au point un nouveau procédé qui devait aboutir à la Daguerréotypie en 1837. Toutefois, les images n'étaient pas reproductibles. En 1839, Wheatstone emploie pour la première fois le mot photographie (le 1er février) et William Henry Fox Talbot révèle le procédé négatif/positif qu'il a mis au point, le calotype.

Les progrès de la photographie : La photographie ne devait toutefois entrer dans le domaine du pratique qu'avec l'usage du collodion humide en 1851 dont la rapidité etait 15 fois plus grande que celles de Daguerréotypes. Ce procédé facile donna un essor considérable à la photographie et des ateliers de photographes ne tardèrent pas à s'établir dans les grandes villes. Le temps était venu pour chacun de se faire faire son portrait. En 1880, l'utilisation du gélatimo-bromure révolutionne la pratique photographique. La plaque sèche pouvait être préparée longtemps avant la prise de vue et développé bien après. Elle marque les débuts d'une industrie nouvelle. Malgré ses avantages sur les supports métalliques ou papiers, la plaque de verre présentait de nombreux inconvénients, entre autre d'être fragile, pesante et peu maniable. Cependant, le celluloïd dont le brevet avait été déposé en juillet 1870 par les frères Hyatt devait fournir la solution la plus pratique.